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Les cent duels de d’Artagnan
Cette suite des Mousquetaires s'intercale, comme bien d'autres, entre Les trois mousquetaires et Vingt ans après. D'Artagnan est devenu lieutenant et a sous ses L'intrigue utilise, là aussi comme bien d'autres suites, les conspirations du duc Gaston d'Orléans contre le roi et le cardinal Richelieu. Le mousquetaire évolue au milieu des complots, intrigues et contre-complots, s'efforçant de servir le roi sans y laisser sa peau. Tout cela pourrait donner les bases d'un bon roman si l'auteur n'avait choisi d'user et d'abuser d'une écriture confuse. Les personnages parlent volontiers d'eux-mêmes à la troisième personne et en se désignant par des surnoms et autres métaphores. Un rôle central dans l'intrigue est joué par un tueur à gages travaillant pour les comploteurs et «retourné» par d'Artagnan. Les deux hommes sont plus ou moins sosies et se font sans cesse passer l'un pour l'autre. Bref, on se perd complètement dans cette intrigue à peu près incompréhensible... Quelques détails amusants surnagent toutefois: le procureur Coquenard figure dans le livre, où on le voit mourir, ce qui ouvre la voie au mariage de Porthos avec sa richissime «procureuse». Et surtout, il y a le gag récurrent qui donne son titre au livre: Planchet tient un registre des duels de son maître, à qui il a annoncé qu'il le quittera quand il aura livré son centième duel. Ce qui arrive comme de juste à la fin du récit. L'autre livre du même auteur, qui fait pendant à celui-ci, Les cent amours de d'Artagnan, est à cet égard plus réussi. Extrait du chapitre 13 Les cent duels Planchet posa son mousquet et tira un petit livre froissé par un long séjour dans les poches: |
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