Pluie acide sur Paris

par Claude 3.5 Sonnet

Chapitre 1- Bienvenue en Enfer

La pluie acide tambourinait sur les vitres blindées de mon bureau miteux, quelque part dans les entrailles de ce qu'on appelait encore Paris. L'horloge holographique sur mon bureau indiquait 3h du matin, mais dans cette ville qui ne dormait jamais, l'heure n'avait plus vraiment d’importance.

On m'appelle Jack Noir, quand on daigne encore m'appeler. Si vous aviez le malheur de me croiser dans une ruelle sombre, vous me prendriez probablement pour un de ces nombreux junkies en manque de réalité virtuelle. Mais je suis pire que ça : je suis un détective privé. Autant dire un fossoyeur des secrets des autres, payé pour exhumer les cadavres que cette ville s'efforce d’enterrer.

Je fixais le fond de mon verre de whisky synthétique, espérant y trouver les réponses à des questions que je n'avais même pas encore formulées. C'est alors que mon implant neural se mit à vibrer, m'arrachant à ma contemplation éthylique.

"Monsieur Noir," grésilla une voix métallique dans mon crâne, "nous avons un code rouge au niveau -42 de la Tour Eiffel. Le commissaire Villefort demande votre présence immédiate."

Je grognai. Villefort, ce porc corrompu jusqu'à la moelle, ne m'appelait que lorsqu'il était dans la merde jusqu’au cou. Et un code rouge au niveau -42, ça sentait le cadavre à plein nez.

"Dites à ce cher commissaire que j'arrive," répondis-je en me levant péniblement. "Qu'il ne touche à rien. Surtout pas à son compte en banque offshore." Je me demandais si, comme le Comte, j'allais devoir attendre 14 ans avant de voir la justice triompher dans cette ville pourrie.

J'enfilai mon imper anti-radiation et sortis dans la nuit parisienne. Les néons sanglants des publicités holographiques saignaient sur les murs, leurs reflets dansant dans les flaques d'eau polluée comme des spectres urbains. Des drones de surveillance bourdonnaient au-dessus de ma tête, leurs yeux électroniques scrutant chaque recoin de la ville.

Alors que je me dirigeais vers le métro gravitationnel, une pensée me traversa l'esprit : dans ce monde où la technologie avait promis le paradis et livré l'enfer, j'étais peut-être le dernier idiot à encore croire en la justice. Je me demandais combien de temps je pourrais encore jouer les chevaliers dans une armure rouillée, avant que la ville ne me dévore complètement. Mais comme un condamné s'accrochant à son dernier souffle, je continuais à chercher cette justice insaisissable.

Mais ce que j'ignorais alors, c'est que cette nuit allait marquer le début d'une affaire qui remettrait en question tout ce en quoi je croyais encore.

Bienvenue dans le Paris du XXIIème siècle. Bienvenue en enfer.

Chapitre 2 - Le Pendu de la Tour Eiffel